Le blé est l’aliment de base dans plusieurs régions du monde, particulièrement en Amérique du Nord et dans le reste de l’Occident. Il existe différentes variétés de blé, mais la plus cultivée est le blé tendre ou blé mou.

Caractéristiques du blé

  • Riche en fibres ;
  • Source de fer ;
  • Riche en vitamines du groupe B ;
  • Source de vitamine E ;
  • Source d’antioxydants.

Les différentes catégories du blé

Au fil du temps, deux types de culture du blé se sont développés jusqu’à dominer la production : le blé tendre et le blé dur. Voici tout ce qu’il faut savoir sur ces cultures.

Blé tendre 

Le blé tendre (Triticum aestivum), ou blé panifiable, est de loin de plus cultivé. Il se caractérise par une forte teneur en protéines et en gluten, et par un albumen de texture plus ou moins dure.

Blé dur

Le blé dur (Triticum turgidum) ou blé pastifiable est connu pour sa dureté, sa forte teneur en protéines, sa couleur jaune intense, son goût de noisette et ses excellentes qualités de cuisson. 25 à 30 millions de tonnes de blé dur sont produites chaque année, soit 4 % de la production mondiale de blé.

Un marché mondial du blé en progression

Les échanges internationaux de blé portent aujourd’hui en moyenne sur 135 millions de tonnes par an, ce qui représente 20 p. 100 de la production mondiale. Si le blé demeure de très loin la céréale la plus échangée sur les marchés internationaux, les volumes concernés, après s’être stabilisés au cours des années 1980 et 1990, repartent aujourd’hui à la hausse : ils ont augmenté d’un tiers entre le début des années 2000 et le début des années 2010.

Les principaux pays importateurs se trouvent en Afrique du Nord (Égypte, Algérie…), au Moyen-Orient (Irak…) ainsi qu’en Asie orientale (Japon, Corée du Sud…) et sud-orientale (Indonésie…).

Face à une demande qui provient de plus de 160 pays, l’offre apparaît très concentrée économiquement et géographiquement : un petit groupe de cinq exportateurs (États-Unis, Canada, Argentine, Australie et Union européenne) réalise les deux tiers des exportations mondiales de blé.

Loin de s’accorder entre eux, afin de stabiliser le marché international du blé, ils s’y affrontent pour conserver ou accroître leurs parts de marché. Les réformes de la Politique agricole commune de 1992, 1999 et de 2003 ainsi que l’envolée des cours du blé font que l’Union européenne peut exporter aujourd’hui du blé sur le marché mondial sans « restitutions », c’est-à-dire sans aides à l’exportation.

La compétition entre les grands exportateurs « traditionnels » de blé est devenue d’autant plus vive qu’un nouvel exportateur majeur est apparu depuis les années 2000 : l’ensemble formé par les « pays de la mer Noire » (Russie, Ukraine, Kazakhstan), ensemble désormais capable d’exporter certaines années davantage de blé que les États-Unis.